Charte Déontologique.

La charte de déontologie engage tous ses membres, elle est le fondement éthique de leur pratique. Elle repose sur les valeurs portées par la déclaration universelle des droits de l’Homme adopter le 10 décembre 1948 à Paris par la résolution 217 (III) A.

Son but est d’établir un cadre protégeant le ou les bénéficiaires, mais aussi les conseillers en évolution professionnelle et les autres parties prenantes, directes ou indirectes, dans la relation Conseiller candidat.

 

Article 1 - Formation professionnelle initiale et permanente

Le CEP a reçu une formation professionnelle, initiale, théorique et pratique, apte à une compétence d’exercice du métier de conseiller en évolution professionnelle.

Article 2 – Les valeurs

Les échanges sont basés sur le principe de la confiance et du savoir vivre.

La collaboration s’établit dans un climat de bonne humeur et de bienséance.

Les valeurs qui devraient être établies durant cet accompagnement :

  • Discrétion
  • Humilité
  • Tempérance
  • Satisfaction du travail accompli
  • Écoute réciproque
  • Partage de données

 

Article 3 - Processus de travail

La mission du CEP (conseiller en évolution professionnelle) est d’accompagner les candidats dans leurs démarches d’évolution et/ou de transition professionnelle.

Le conseiller en évolution professionnelle doit avoir une écoute active et bienveillante.

L’accompagnateur doit établir une dynamique de co-construction avec le bénéficiaire tout au long du suivi.

Le conseiller en évolution professionnelle réalise un diagnostic personnalisé pour chaque candidat.

Accompagner les candidats dans la mise en œuvre d’un projet professionnel les conduisant à leur propre autonomie.

Le conseiller en évolution professionnelle crée une fiche de suivi en accord avec le candidat et lui remet une synthèse de leurs entretiens.

Article 4 - Supervision

Le CEP (conseiller en évolution professionnelle) est supervisé par son supérieur hiérarchique ou par sa direction.

Article 5 - Confidentialité

Le CEP est tenu par le secret professionnel. Il prend toutes les précautions pour maintenir l’anonymat des bénéficiaires et en particulier, en ne communiquant aucune information à un tiers sans son accord express. Toutes informations sur un bénéficiaire sont traitées de façon strictement confidentielle sous réserve du respect des lois en vigueur.

Cette règle de confidentialité est essentielle pour l’établissement d’une relation de confiance sans laquelle le processus d’accompagnant ne peut ni commencer, ni perdurer.

Article 6 - Indépendance

Le CEP garde sa liberté de refuser un contrat d’accompagnement pour des raisons personnelles ou éthiques ou qui le mettrait en porte-à-faux par rapport à l’application de la présente charte.

Article 7 - Respect de la personne

L’accompagnement peut générer des transferts négatifs entre le CEP et les bénéficiaires, cela peut créer chez certains candidats une relation de dépendance vis-à-vis du CEP.

En conséquence, le CEP (conseiller en évolution professionnelle) s’abstiendra de tout abus de pouvoir à l’encontre du bénéficiaire.

Article 8 - Devoirs envers les bénéficiaires

Le CEP est attentif au métier, aux usages, à la culture, au contexte et aux contraintes du bénéficiaire. En particulier, le conseiller en évolution professionnelle garde une position extérieure à celle-ci.

Le conseiller en évolution professionnelle bannie de son mode d’exercice tout jugement de valeur sur le candidat.

Article 9 - Obligation de moyens

Le CEP doit mettre en œuvre tous les moyens à sa disposition pour permettre au candidat d’avoir un accès aux outils mis à sa disposition pour l’aider dans ces actions d’évolutions professionnelles.

Article 10- Recours

Sans aucune raison ou justification préalable, un candidat confronté à un problème avec un conseiller en évolution professionnelle peu faire une demande de changement de CEP (conseiller en évolutions professionnelles).